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Réhabiliter la colère

La colère a le droit de séjour.



Si nous sommes en colère c’est que Moi-corps s’exprime. En effet, la colère vient du corps.

Elle surgit quand nos valeurs sont bafouées, nos besoins non comblés.

L’expression « Gérer ses émotions » peut me mettre en colère ;). Comme s’il s’agissait là d’une entreprise à amener vers plus d’efficacité, de productivité, de sur adaptation.

Il ne s’agit pas d’étouffer sa colère, de mettre un couvercle dessus.

Mais bien de l’accueillir, l’observer, comprendre ce qu’elle veut nous dire afin de pouvoir l'exprimer de manière ajustée.


Cette émotion primaire à été discréditée par la société, certains courants de pensées, la religion, les pouvoirs politiques car la colère sert à nous différencier, à poser nos limites. Ceux qui profitent de l’ordre établi n’ont pas intérêt à ce que la colère surgisse.

Nous sommes encore marqués au fer rouge par cette pensée qui fait rage. Se mettre en colère ça ne se fait pas.

La colère dérange davantage si elle provient d’un jeune. Elle devient rapidement le signe d’un désordre, d’une irrationalité ; ou bien encore d’une femme, très vite cataloguée d’hystérique.

L’idée que l’on se fait de la colère est trop souvent collée à la violence. Et pourtant la colère n’ai pas synonyme de violence.

Nous vivons dans une société violente ou les réseaux sociaux servent de défouloir. La violence se propage et contamine.

La colère est en relation alors que la violence nie soi, l’autre, l’environnement.

La colère est source de vitalité, de créativité, pousse à agir.


Merci colère de me dire qui je suis.


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